Un but à la 92ème minute, une présentation, et un hôtel 3 étoiles Tchèque.

Après un vol assez court de Koblenz à Braunschweig, il nous a fallu visiter cette petite ville de Basse-Saxe et préparer la présentation de ce matin (c’est d’ailleurs ça la mission d’Eurotour : promouvoir l’ISAE. On l’oublierait presque là haut).  Néanmoins, une chose nous préoccupait : la méteo pour rejoindre Prague ensuite. Bienvenue en Allemagne !

 

Une fois arrivé à l’hôtel, on se rend compte de deux choses : on doit travailler la présentation, d’une, mais surtout, c’est soir de match à Braunschweig. On l’a bien compris, ici on ne rigole pas avec le « Fußball » ( et soir de Derby oblige, on doit suivre le match).

Le crew à l’allemande.

Bien entendu, Braunschweig s’impose 1-0 avec un but à la 92ème minute. Ouf ! Les gens seront de bonne humeur pour assister à notre présentation du lendemain sur laquelle on bûche le reste de la soirée.

A défaut de ne pas être allé au stade, on est passé au dessus.

Le lendemain, c’est jour de présentation. L’université hôte nous a réservé une salle presque mieux équipée que le TB 20. On est fin prêts à présenter l’ISAE-SUPAERO. Tout se passe bien. Le public est convaincu, l’échange se passe bien : mission réussie, on peut quitter l’Allemagne tranquilles.

C’est pas l’anglais qui va nous empêcher de faire donner des envies d’ISAE aux allemands.

Les élèves du club planeur de la T.U Braunschweig sont toujours aussi sympathiques. Ils nous avaient accueillis la veille, ils nous raccompagnent en nous montrant leurs ateliers où ils fabriquent eux-mêmes les machines sur lesquelles ils volent. On se dit au revoir et on met cap sur Prague.

On peut pas se perdre. Big Brother is watching.

Comme l’Eintracht Brunswick, on adopte le schèma tactique classique : Vincent en pointe aux commandes, Stéphane sur l’aile droite en Safety Pilot et la charnière Pierre/Victor-Mehdi à l’arrière. Rien ne peut nous arriver, on suit les 90 minutes de vol à 160 kt sur la tablette (avec un beau toucher à la 92ème minute, magnifique).

Le pays change, l’accent aussi.

Arrivé au Praha-Vodochody International Airport. Le contrôleur nous presse un peu. Un Gulfstream nous suit de près et il va plus vite que nous. Accueil royal : un parkeur, un camion-citerne d’essence, un taxi et un café offert. Prague nous attendait. Prague nous donne envie.

A 1000€ le tour de piste, pas étonnant qu’on nous presse.

On traverse la campagne du Nord de Prague en slalomant les Skoda puis nous arrivons à l’hôtel (3 étoiles ! S’il vous plaît !) et nous nous lançons dans la rédaction du carnet de bord que, j’en suis sûr, vous attendez impatiemment tous les soirs.

3 étoiles à Prague, c’est 3 étoiles locales.

Les premiers pas dans Prague ramènent Pierre sur Terre. On est loin des blokaus du temps du bloc Est. L’architecture, les nombreuses couleurs des bâtiments, la Teplá Vltava et le soleil annoncent une excursion touristique agréable.

Pas besoin de légende ici, on est d’accord.

On se cultive à Prague

Une après-midi tourisme qui finit dans un parc rempli de cygne. Jaloux du contact facile de Victor-Mehdi avec les cygnes :

Pierre, le challenger, n’a pas réellement réussi à en trouver un assez sympathique pour poser avec lui…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En fait, voilà à quoi ça ressemblait)

Mais finalement, la duck face lui aura réussi, et Victor-Mehdi accepta de louer ses talents d’approches avec les animaux pour prendre une photo de groupe.

 

Demain c’est une journée sans vol qui s’annonce, mais remplie par les visites de l’université de Prague. Suite de l’aventure au sol demain donc.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *